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Cellules acides
Ou nuages acides
Hallucinations ?
Abstraction/disparition
Chimères.
Mais l’obsession ;
Hallucination ou pas.
Disparition
Ou effritement.
Ça grogne
L’orage
Le rocher
L’orage
Le mistral
Le souffle du vent
Le mistral
Le grain
L’abstraction
Non, l’infusion.

À propos de l'artiste

Fakhri El Ghezal, Le Rocher Essai n.1 (2015). Avec l'aimable autorisation de l'artiste.

Photographe, vidéaste et artiste tunisien, Fakhri El Ghezal est né en 1981 à Akouda, où il vit et travaille. El Ghezal est diplômé en beaux-arts de l'Institut supérieur des Beaux-Arts de Tunis, et en Art et Communication de l'Institut des Beaux-Arts de Nabeul.

 

Dans ses œuvres, la photographie façonne le corps de celui qui la façonne, dans une résonance perpétuelle, se déplaçant sans cesse entre la mémoire de la chair et celle de l'image. Les images sont aussi des marques évanescentes sur le revêtement de la photographie. Les visages et les images, les corps et les photos. Ce sont les deux pôles autour desquels l'œuvre photographique de Fakhri s'articule avec obsession. Dans un mouvement de pioche lent et long qui monte en l'air et se plonge dans la terre, les mêmes gestes, au fil des ans, se nourrissent des blessures. Une patience fertile permet alors au fruit d'apparaître lentement, et d'être récolté. C'est tout le temps la même chose, et c'est chaque fois différent. Venant tout en partant, des visages mais aussi des images, des corps et néanmoins des photographies, noir ou encore blanc, politique tout en étant intime, à la fois fiction et documentaire, le soi et l'autre.

 

Ses œuvres ont été présentées dans des expositions et des festivals internationaux, tels que les Rencontres Africaines de la Photographie de Bamako, le Festival de Cinéma Africain de Tarifa, en Espagne, le Centre d'art de Beyrouth au Liban, au CCCB de Barcelone, les Halles de Schaerbeek et KVS Bruxelles, à la Foire d'Abu Dhabi, le New Museum de New York et au MuCEM à Marseille.


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