Nous sommes ravis de vous annoncer le lancement de l’ouvrage Future Imperfect: Contemporary Art Practices and Cultural Institutions in the Middle East, (Futur imparfait : les pratiques d’art contemporain et les institutions culturelles au Moyen-Orient), qui est le troisième volume de notre série Contemporary Visual Culture in the Middle East (La culture visuelle contemporaine au Moyen-Orient).
Future Imperfect : Contemporary Art Practices and Cultural Institutions in the Middle East analyse dans le contexte actuel et dans le futur, le rôle joué par les institutions culturelles dans l’appréhension de l’art contemporain et son expansion au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Par ailleurs, l’ouvrage lance le débat sur un sujet qui devient de plus en plus urgent à aborder– le rôle de la culture en période de conflit et de mondialisation – et se montre critique à l’égard du rôle des institutions culturelles en période de crises : bouleversements politiques, troubles sociaux, activités culturelles débordantes, ascendance du néolibéralisme et de la privatisation, militantisme social et incertitude régionale.
Organisé autour de trois axes principaux, Future Imperfect met l’accent sur les antagonismes qui affectent la production culturelle dans l’ensemble de la région, tant dans le contexte historique que postrévolutionnaire et propose une discussion approfondie sur la manière dont les producteurs culturels ont développé, à travers leur démarche, des modèles institutionnels alternatifs. Par ailleurs, la problématique principale de cet ouvrage concerne la façon dont les institutions culturelles opèrent au sein des conditions de l’économie culturelle mondiale, et en présence des demandes souvent conflictuelles qu’exige la production culturelle dans la région.
Tandis que la politique en matière de production culturelle contemporaine et les pratiques institutionnelles au Moyen-Orient peuvent beaucoup nous apprendre sur les préoccupations locales et régionales, l’une des pierres angulaires de cet ouvrage est d’examiner ce que cette politique peut transmettre à la production culturelle mondiale, et comment les pratiques artistiques contemporaines ont-elles été réduites, volontairement ou pas, à la logique des marchés mondiaux. En résumé, quels sont aujourd’hui les outils nécessaires en termes d’infrastructures et d’institutions ? Et comment peut-on proposer de façon spéculative de nouvelles infrastructures et institutions dans le contexte des réalités régionales actuelles ?
Future Imperfect comprend des essais, des interviews et des projets réalisés par : Mounira Al Qadiri, Hoor Al-Qasimi, Anahi Alviso-Marino, AMBS Architects, Stephanie Bailey, Eray Çaylı, Rachel Dedman, Elizabeth Derderian, Anthony Downey, Karen Exell, Reema Salha Fadda, WafaGabsi, Hadia Gana, Adalet R. Garmiany, BahaJubeh, SuhairJubeh, Amal Khalaf, Kamel Lazaar, Jens Maier-Rothe, Guy Mannes-Abbott, Doreen Mende, Lea Morin, Jack Persekian, Rijin Sahakian, Gregory Sholette, Tom Snow, Ania Szremski, Christine Tohme, Toleen Touq, Williams Wells, AlaYounis et Yasmine Zidane.
Lisez l’introduction de Future Imperfect: Contemporary Art Practices and Cultural Institutions in the Middle East, écrite par Anthony Downey, en cliquant sur la page couverture au-dessus ou en cliquant ici
La publication est accompagnée d’une collection de projets spécialement réalisés par Leila Al-Shami, Wided Rihana Khadraoui, Lois Stonock, Nile Sunset Annex, Alia Rayyan and Hussam al-Saray. Cliquez ici pour visionner en ligne les projets qui sont spécialement réalisés pour le livre Future Imperfect
Future Imperfect est disponible à travers le site web de Sternberg Press, et sur Amazon.de
Le livre est choisi par Art Radar parmi les 7 livres à posséder absolument en 2016
D’autres titres figurent dans la série Contemporary Visual Culture in the Middle East), éditée par Anthony Downey : Dissonant Archives: Contemporary Visual Culture and Contested Narratives in the Middle East (2015); et Uncommon Grounds: New Media and Critical Practices in North Africa and the Middle East (2014).
La production de ce livre a été possible grâce au soutien généreux de la Fondation Kamel Lazaar.